Critique : A Street Cat Named Bob
En 1990, Roger Spottiswoode mettait en scène le rancontre enre un flic et un chien. Avec TURNER & HOOCH il marqua une génération alors que Tom Hanks imposait son sex appeal et que Mare Winningham en faisait alors fantasmer plus d’un. Enchainant les productions commerciales et quelques fours, le réaliateur prouve que demain ne meurt jamais en signant aujourd’hui l’adaptation du best-seller international « A Street Cat Named Bob ».
Le pitch tient un une ligne : le sous-titre de l’oeuvre originale ; How one man and his cat found hope on the streets(comment un homme et son chat trouvèrent l’espoir dans la rue). Le récit est toutefois plus complexe est nous confronte à l’histoire de James, un toxicomane décidé à décroché qui trouvera la force d’y parvenir à travers la complicité qu’il tisse avec un chat, qui nomme Bob.
La mise en scène est efficace et nous confronte à la réalité traversée par le protagoniste, admirablement interprété par Luke Treadaway tout en portant le choix abscons de nous fondre ponctuellement au regard du chat. L’écriture est fluide, tout comme le rythme du film. Le seul bémol repose toutefois sur le trop plein de bons sentiments qui donne néanmoins au film une dynamique chaleureuse au-delà d’un sujet assez dur malgré la résolution que l’on devine.
A STREET CAT NAMED BOB
♥
Réalisation : Roger Spottiswoode
Royaume-Uni – 2016 – 103 min
Distribution : eOne
Drame